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8 juillet 2014

Pourquoi J'ai mangé mon père, Roy Lewis

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Titre : Pourquoi J'ai mangé mon père

Auteur : Roy Lewis (GB)

La couverture a-t-elle influencé mon choix : Non

Genre : Contemporain

Résumé : Les tribulations d'Ernest et de sa famille d'hommes et de femmes préhistorique au Pléistocène : le père, obsédé par l'évolution de son espèce court sans cesse après le progrès et va de découvertes en découvertes. D'abord le feu, le dessins, l'exogamie puis la cuisine. Mais où s'arrêtera-t-il?

Mon avisMon choix s'est porté vers ce livre en raison de ce drôle de titre : que pouvait il bien cacher? Où aboutissait cette histoire d'hommes préhistoriques? Derrière ce récit humoristique se cache une réflexion sur le progrès et ses limites.

C'est assez cocasse et inhabituel d'avoir une famille de cro-magnons comme personnages! Pourtant étonnamment, ils nous ressemblent beaucoup : la volonté de l'auteur n'est clairement pas de nous relater la vie quotidienne pendant le Pléstocène. Nous avons Edouard le père visionnaire qui ne rêve que de progrès, Ernest (le narrateur) et son frère Oswald intéressés surtout par la chasse, Alexandre l'artiste, William qui s'obstine à vouloir domestiquer les animaux... tous ont des caractères très différents et mis tous ensemble ils sont très drôles. Deux fortes personnalités aux opinions très différents s'opposent : l'oncle Vania qui considère les ambitions de son frère comme une hérésie et Edouard obsédé par l'évolution de son espèce. A travers le débat entre ces deux personnages, Roy Lewis met en parallèle le progrès à la Préhistoire et l'avancée technologique après la Seconde guerre mondiale, le roman ayant été publié dans les années 1960. Par exemple, la découverte du feu et le danger qu'il représente fait écho à la bombe atomique. Car si les premières découvertes d'Edouard améliorent considérablement le quotidien de sa famille, sa folie des grandeurs sans limites menace aussi sa sécurité. D'où la question posée par Lewis au lecteur : jusqu'où peut aller le progrès et est ce vraiment une bonne chose?

Le ton est très humoristique : le style de l'auteur (et le vocabulaire) est très vif et contemporain. Le récit nous est narré à la première personne par Ernest, le fils d'Edouard. Les 160 pages et quelques se tournent donc très rapidement, la lecture est fluide et agréable. Pas de longueurs et de nombreux rebondissements dans la vie de nos hommes préhistoriques, mais il faut attendre la toute fin pour comprendre la signification de ce drôle de titre.

Pour conclure cette lecture m'a assez plu : le sujet est original, la réflexion faite intelligente mais ce n'est pas un coup de coeur. Petit plus, je le fais rarement mais je conseille de lire la préface de Vercors, qui fait seulement 2 pages et qui introduit bien le roman.

La note : 7/10. Un court roman malicieux, intelligent et très original.

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