Magi : The Labyrinth of Magic, Shinobu Ohtaka
Titre : Magi : The Labyrinth Of Magic
Auteur : Shinobu Ohtaka
La couverture a-t-elle influencé mon choix : Oui
Genre : Shonen
Résumé : Au pays des Mille et une nuits, Aladin est un jeune orphelin en apparence ordinaire : pourtant, il est le possesseur d'une flûte abritant Hugo, un djinn très puissant d'une timidité maladive. Aladin va rencontrer Ali Baba, un jeune cocher qui parvient à le convaincre de se lancer avec lui dans l'exploration d'un labyrinthe plein de richesses. Des centaines de personnes y ont laissé leur vie, et une fois entré, on n'en ressort pas. Pourtant, Ali Baba croit en sa chance, car les pouvoirs d'Aladin semblent s'étendre bien au delà de ceux d'Hugo et de la flûte enchantée.
Mon avis : C'est un manga que j'avais remarqué lors d'une édition des masses critiques Babelio et qui avait attiré mon attention, de par sa couverture et son résumé accrocheur. Finalement, ma soeur se l'est fait offrir et j'en ai profité pour essayer cette nouvelle série. Je ressors de ma lecture ravie! J'ai adoré ce manga 100% shonen plein de peps!
L'histoire n'est pas vraiment inspirée de celle du vrai Aladin : la mangaka dit elle même que les noms des héros ont été choisis pour aider le lecteur à entrer plus vite dans l'univers de Magi. Néanmoins, dessiner un manga qui se déroule au Moyen Orient était un défi osé, mais réussi. Les décors, les vêtements, sont parfaits. J'ai adoré les deux personnages, impossible de dire qui j'ai préféré entre Ali Baba et Aladin : ils sont tous les deux drôles, attachants tout en conservant cette part de mystère qui s'éclaircira au fil des tomes. En effet, dès le début, on se pose beaucoup de questions sur Alain, qui reste très évasif sur son passé et sa rencontre avec Hugo. Moi je pense qu'il est beaucoup plus âgé qu'il n'en a l'air, surtout quand on voit son comportement vis à vis des femmes et de leur poitrine... hum hum.
J'aime beaucoup les dessins, simples et épurés, qui ne sont pas sans me rappeler ceux d'un autre manga, Pandora Hearts de Jun Mochizuki. D'ailleurs, Ali Baba ressemble beaucoup à Oz, non?
Pour un shonen, j'ai trouvé qu'on échappait à l'éternel monologue du héros vertueux qui déclame son petit discours sur le courage, l'honnêteté, etc... Ici, il y en a pas, ou du moins, ça passe avec plus de naturel. Bien sûr, les personnages principaux demeurent sans peur et sans reproches, du moins en apparence.
La note : 9/10. Un shonen, un vrai au pays des Milles et Une Nuit très réussi!