1Q84 livre 1 : Avril-Juin, Haruki Murakami
Titre : 1Q84; livre 1 : Avril-Juin
Auteur : Haruki Murakami (Japon)
Genre : Contemporain
Résumé : Année 1984. Aomamé, 29 ans, est une tueuse. Un par un, elle envoie dans l'autre monde les maris violents pour le compte d'une énigmatique vieille femmme. Sans vraiment s'en rendre compte, elle a basculé dans une année parallèle et quelque peu différente de la sienne, l'année 1Q84.
Toujours en 1984, Tengo, 29 ans aussi, professeur de mathématiques et écrivain en herbe est chargé par son responsable d'édition de réécrire pour le prix des nouveaux auteurs l'oeuvre de la jeune Fukaéri, 17 ans, dyslexique. Elle a fui la secte des Précurseurs qui retiennent toujours ses parents. Quel est le véritable sens de son roman, "La Chrysalide de l'air"?
Le destin de Aomamé et de Tengo est étroitement lié ; leur passé, les Précurseurs, l'année 1Q84 et les mystérieux "Little People". Tout porte à croire qu'ils sont fait pour se revoir ... mais en 1984 ou 1Q84?
Mon avis : Effectivement, sur le papier comme sur l'écran de l'ordinateur, c'est alléchant. Acheté sur un coup de tête; séduite par son intrigante couverture et sa quatrième de couverture attirante. Ouille! La lecture n'a pas confirmée ses premières (et bonnes) impressions.
Alors, qu'est ce qu'il coince? Pour commencer, l'histoire en elle même. Insoluble. Qué pasaaaaa? On a une tueuse à gages qui couche avec le premier venu, un écrivain effacé qui a une relation avec une femme mariée, une jeune fille dyslexique un peu étrange, un garde du corps homosexuel, une secte un peu bizarre dont le leader est soupçonné de viol sur des fillettes, deux lunes dans le ciel, une année parallèle, un chien qui explose, des "Little People" sur qui on ne sait rien... STOOOOOP!
Sans parler que tous ces éléments ne forment qu'une sorte de prélude sans queue ni tête totalement obscur. Les personnages sont assez hauts en couleur, mais je n'ai ressenti aucune sympathie pour eux ; de plus, les détails de la vie "amoureuse" de Aomamé et Tengo ne me paraissaient pas indispensables non plus.
Mais ce n'est pas parce que ça ne m'a pas plu que je ne lui reconnais aucune qualité! On reconnaît un esprit fantasque japonais souvent présent dans les mangas. De plus, on peut dire que la plume très poétique de Murakami sauve le bateau du naufrage, avec ces comparaisons qui rappellent les estampes du vieux Japon. En tout cas, ce livre a le mérite de ne ressembler à aucun autre, en bien comme en moins bien.
La note : 4/10. Un univers trop fantasque, quoique poétique, qui n'a pas su me séduire. Un authentique OLNI (Objet Livresque Non Identifié)!